
01 marzo 2024
«Fuir sa croix»
L’âme que je décris se trouve, non certes au niveau des pires, mais bien au-dessus d’eux, puisqu’elle sait et qu’ils ne savent pas; pourtant, c’est vrai qu’elle garde, au milieu de leurs sabbats, une clairvoyance aiguë: autant que la sienne propre, la croix de chacun lui apparaît; elle lui apparaît délaissée, méconnue, ou plutôt inconnue. Tous ces destins, répandus et comme dénués au hasard, ignorent eux-mêmes leur centre, ce qui les ordonnerait. Fuir sa douleur, éviter sa croix, ne pas la connaître, voilà tout l’occupation du monde; mais c’est en même temps se fuir soi-même, se perdre. Car c’est notre douleur qui nous donne notre visage particulier; c’est notre croix qui fixe, qui arrête ...
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