Collecte annuelle pour la Terre Sainte

Les activités des franciscains de la Custodie

 Les activités des franciscains  de la Custodie  FRA-004
07 avril 2025

Soutien et développement de la minorité chrétienne, conservation et valorisation de zones archéologiques et de sanctuaires, interventions dans les situations d’urgence et assistance aux pèlerins. Telles sont les principales œuvres réalisées, selon le Rapport de synthèse 2023/2024 de la Custodie de Terre Sainte.

Les projets énumérés dans le document ont été rendus possibles en premier lieu grâce à la Collecte du Vendredi Saint et également grâce aux activités de levée de fonds de la Franciscan Foundation for the Holy Land (Ffhl), de l’association Pro Terra Sancta (Pts) et d’autres donateurs privés et institutionnels. «Un an après le début de la guerre qui frappe une fois de plus cette terre — lit-on dans le Rapport — les entrées de fonds qui provenaient de la région elle-même», «ont été réduites au minimum et ainsi de nombreux projets ont été redimensionnés, ralentis, suspendus ou annulés, afin de donner la priorité à ceux qui touchent directement les personnes dans le besoin».

Parmi les œuvres s’adressant aux pèlerins, figurent les travaux de restauration et de mise en sécurité des trois sanctuaires et de la Casa Nova d’Ain Karem, ain-si que des interventions de manutention dans de nombreux autres lieux saints, de Bethléem à Capharnaüm, de Cana à Jéricho, jusqu’à Jérusalem. En outre, les travaux de rénovation du sol de la basilique du Saint-Sépulcre sont encore en cours, en accord avec la communauté grecque-orthodoxe et la communauté arménienne, en collaboration avec l’université Sapienza de Rome et le centre de conservation et de restauration La Veneria Reale. Entre temps, les interventions pour la réalisation d’un centre moderne de musée à Jérusalem, dans le couvent de la Flagellation et dans le couvent du Saint-Sauveur pour la valorisation du patrimoine artistique, archéologique, historique et culturel franciscain, se poursuivent.

Dans la réalisation des œuvres, précise le Rapport, «a été privilégié l’emploi de main d’œuvre provenant de Cisjordanie, pour donner du travail aux chrétiens d’un territoire qui ne bénéficie ni d’aides sociales, ni d’amortisseurs sociaux et qui, ces dernières années, entre la situation de conflit et les divers confinements, auraient été entièrement privés de ressources économiques». Une communauté locale qui souffre particulièrement, et que les franciscains continuent de soutenir à travers 544 bourses d’études universitaires, des aides économiques pour les familles pauvres, des appartements loués à des prix symboliques (dont 558 à Jérusalem et 68 à Beth-léem) et destinés à des couples dans le besoin ou jeunes. A cela s’ajoute la contribution fondamentale pour les plus petits qui comprend — outre l’œuvre d’accueil de la Maison de l’Enfant de Bethléem (pour 29 enfants issus de familles en difficulté sociale) — le département des écoles chrétiennes de Terre Sainte, situées à Jérusalem, Beth-léem, Jéricho, Cana, Haifa, Nazareth, Ramleh, Aman en Jordanie et Nicosie en Chypre. De nombreuses initiatives culturelles sont également financées, du Studium Biblicum Franciscanum au Christian Media Center, de l’institut musical Magnificat à des activités d’éducation au dialogue à Béthanie et à Sabastia. Il ne faut pas non plus oublier le soutien à Gaza (à travers la paroisse latine et Caritas Jérusalem) et au Liban, à travers l’association Pro Terra Sancta, qui aide les déplacés dans diverses villes.

Alors que les urgences se multiplient, les coûts ordinaires auxquels la Custodie de Terre Sainte doit faire face pour les salaires de 1465 employés, et pour les autres activités réparties entre la Grèce, la Jordanie, l’Egypte et l’Italie, se poursuivent.