
Le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin s’est rendu en France les 15 et 16 janvier, accompagné de Mgr Luciano Alimandi, official de la Section des Relations avec les Etats et les Organisations internationales de la Secrétairerie d’Etat, dans le cadre de la commémoration du centenaire de l’échange de lettres Poincaré-Cerretti sur les associations diocésaines. A son arrivée à Paris, le secrétaire d’Etat s’est entretenu avec le premier ministre François Bayrou sur certaines questions bilatérales et les deux parties ont manifesté leur disponibilité en vue d’une relation harmonieuse et d’un dialogue constructif, notamment à travers l’Instance de dialogue entre le Saint-Siège et le gouvernement français. Dans la soirée, lors du dîner offert par Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique en France, des sujets d’intérêt commun ont été abordés avec le ministre de l’Intérieur et des Cultes, Bruno Retailleau, ainsi que la contribution spécifique de l’Eg-lise dans la promotion d’une «culture de la proximité» capable de surmonter la solitude et l’isolement social.
Dans la matinée du 16 janvier, la délégation du Saint-Siège a pris part à un déjeuner de travail organisé par le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot et auquel ont participé Florence Mangin, ambassadrice de France près le Saint-Siège, et Jean-Christophe Peau-celle, ambassadeur et conseiller aux affaires religieuses. L’entretien a porté sur la situation politique internationale, avec une référence particulière aux différents scénarios de crise et au rôle du Saint-Siège dans la promotion de la paix mondiale. Par la suite, toujours au Quai d’Orsay, a eu lieu la commémoration du centenaire de l’Accord Poincaré-Cerreti, avec un colloque sur sa continuité et sa pertinence. Dans son discours, le cardinal Parolin a, souligné l’importance de développer une laïcité dynamique, capable de s’adapter à différents contex-tes et de promouvoir une coopération continue entre les autorités civiles et religieuses. Par ailleurs, il a rappelé que le respect et la protection de la vie, de sa conception jus-qu’à sa fin naturelle, restent des valeurs fondamentales.