
Marie Benedict, La ragazza del microscopio, éditions Piemme 2024
Ce roman, que j’ai trouvé par hasard, raconte l’histoire de Rosalind Franklin, scientifique britannique, chimiste et experte en cristallographie, qui, dans les années 1950, a été la seule à réussir à prendre une photo aux rayons X de la molécule d’ADN, la célèbre photo 51, devenant la première au monde à voir apparaître devant elle, incrédule, une structure à double hélice. La découverte qui allait changer à jamais l’histoire de la science et qu’elle a résumée dans des articles parus dans la revue « Nature ». Cependant, l’histoire la relègue dans l’oubli, associé à sa mort prématurée, à seulement 38 ans, d’un cancer des ovaires, dû en partie à une surexposition aux rayons X. Ce seront James Watson et Francis Crick, ainsi que le généticien Maurice Wilkins, qui deviendront célèbres grâce à cette découverte et qui recevront même le prix Nobel en 1962, en s’appropriant les travaux de Rosalind Franklin sans même lui accorder le moindre mérite. Ce n’est que grâce à l’analyse minutieuse de l’existence humaine et scientifique de Rosalind Franklin par son amie et chercheuse Anne Sayre, que nous avons pu connaître la vérité et la juste valeur de son immense découverte.
Rosa Lupoli est une moniale capucine de Naples, abbesse du monastère Santa Maria in Gerusalemme, connu sous le nom de Trentatrè, fondé par la bienheureuse Maria Lorenza Longo.
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