«Hier, nous avons célébré la solennité de saint -Joseph, patron de l'Eglise universelle ». A lui, «nous confions également les populations martyrisées d’Ukraine et de Terre Sainte, de Palestine, d'Israël, qui souffrent tant de l'horreur de la guerre». Au cours de l'audience générale du 20 mars, le Pape François a rappelé une nouvelle fois que «la guerre est toujours une défaite» et que «l'on ne peut pas continuer à faire la guerre». Il est nécessaire, a-t-il expliqué, «de faire tous les efforts pour traiter, négocier afin de mettre fin à la guerre». Il a exhorté tous les fidèles à prier pour cette intention de paix. Et pour montrer à quel point celle-ci lui tient à cœur, il a prononcé lui-même ces paroles, après avoir confié la lecture du texte de la catéchèse et des autres salutations à l'un de ses collaborateurs.
Poursuivant le cycle sur les vices et les vertus, la réflexion a été consacrée au thème de la prudence, que saint Thomas, dans le sillage d'Aristote, appelle «recta ratio agibilium», à savoir «la capacité de gouverner les actions pour les orienter vers le bien». Dans cette perspective, le Pape a souligné que «la prudence est la qualité de celui qui est appelé à gouverner: il sait qu'administrer est difficile, qu'il y a de nombreux points de vue et qu'il faut essayer de les harmoniser, qu'il faut faire le bien non pas de quelques-uns mais de tous».
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