«Hâtons-nous de grandir sur un chemin de confiance réciproque: confiance entre les personnes, entre les peuples et les nations… Hâtons-nous de surmonter les conflits et les divisions et d’ouvrir nos cœurs à ceux qui en ont le plus besoin. Hâtons-nous de parcourir des sentiers de paix et de fraternité». Telle est l'invitation que le Pape a adressée, en suivant l'exemple des femmes qui se sont précipitées vers le tombeau de Jésus, dans son message pascal «Urbi et Orbi» à la ville de Rome et au monde. «Mais le long du chemin, — a dit François — il y a encore beaucoup de pierres d’achoppement, qui rendent difficile et laborieuse notre hâte vers le Ressuscité»: de l'Ukraine à la Russie, de la Turquie à la Syrie, de la Terre Sainte au Liban, de la Tunisie à Haïti, de l'Ethiopie au Soudan du Sud et à la République démocratique du Congo, du Nicaragua à l'Erythrée, du Burkina Faso au Mali, du Mozambique au Nigeria, jusqu'à la Birmanie, avec les Rohingyas torturés. Le dimanche 9 avril, la pensée du Pape Bergoglio s’est ensuite tournée vers les réfugiés et les déportés, les prisonniers politiques et les migrants, en particulier les plus vulnérables, et ceux qui «souffrent de la faim, de la pauvreté et des effets néfastes du trafic de drogue, de la traite des êtres humains et de toutes les formes d'esclavage», sans oublier «les malades et les personnes âgées» et tous ceux qui «traversent des moments d'épreuve et de fatigue».
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