Salut final au terme de la célébration

«“Espérance” est le mot que je voudrais laisser en don à chacun»

 «“Espérance” est le mot que je voudrais laisser en don à chacun»  FRA-006
09 février 2023

Au terme de la Messe, après le salut de l’archevêque de Djouba, le Pape a pris congé du Soudan du Sud à travers les paroles suivantes:

Merci, cher frère Stephen, pour ces paroles. Je salue Monsieur le président de la République avec toutes les autorités civiles et religieuses présentes. Je suis désormais parvenu à la fin de ce pèlerinage parmi vous et je désire exprimer ma reconnaissance pour l’accueil reçu et pour tout le travail accompli pour préparer cette visite, qui a été une visite fraternelle à trois.

Je vous suis tous reconnaissant, frères et sœurs qui êtes venus nombreux de différents lieux, beaucoup d’entre vous ont dû faire plusieurs heures, et même journées, de route! En plus de l’affection que vous m’avez manifestée, je vous remercie pour votre foi, pour votre patience, pour tout le bien que vous faites et pour les efforts que vous offrez à Dieu sans vous décourager, sachant aller de l’avant. Au Soudan du Sud il y a une Eglise courageuse, apparentée avec celle du Soudan, comme nous le rappelait l’Archevêque qui a mentionné la figure de sainte Joséphine Bakhita: une grande femme qui, avec la grâce de Dieu, a transformé en espérance la souffrance endurée. Benoît xvi a écrit: «L’espérance, qui était née pour elle et qui l’avait “rachetée”, elle ne pouvait pas la garder pour elle; cette espérance devait rejoindre beaucoup de personnes, elle devait rejoindre tout le monde» (Lett. enc. Spe salvi, n. 3). Espérance est la parole que je voudrais laisser à chacun de vous, comme un don à partager, comme une semence qui porte du fruit. Comme nous le rappelle la figure de sainte Joséphine, l’espérance, ici en particulier, est sous le signe de la femme et je voudrais remercier et bénir de façon spéciale toutes les femmes du pays.

Je voudrais associer à l’espérance une autre parole, la parole de ces jours-ci: paix. Avec mes Frères Justin et Iain, que je remercie de tout cœur, nous sommes venus ici et nous continuerons à accompagner vos pas, tous les trois ensembles, en faisant tout notre possible pour qu’ils soient des pas de paix, des pas vers la paix. Je voudrais confier ce cheminement de tout le peuple avec nous trois, ce cheminement de réconciliation et de la paix à une autre femme, notre très tendre Mère Marie, la Reine de la paix. Elle nous a accompagnés de sa présence attentive et silencieuse. Nous la prions maintenant et lui confions la cause de la paix au Soudan du Sud et sur tout le Continent africain. Confions également la paix dans le monde à la Vierge, en particulier les nombreux pays qui se trouvent en guerre, comme l’Ukraine meurtrie.

Très chers frères et sœurs, nous retournons, chacun de nous trois à son office, en vous portant encore plus dans le cœur. Je le répète: vous êtes dans nos cœurs, vous êtes dans nos cœurs, vous êtes dans le cœur des chrétiens du monde entier! Ne perdez jamais l’espérance. Et que l’on ne perde pas l’occasion de construire la paix. Que l’espérance et la paix demeurent en vous, que l’espérance et la paix demeurent au Soudan du Sud!