Déclaration du Saint-Siège sur le «Chemin synodal» en Allemagne

Afin de protéger la liberté du peuple de Dieu et l’exercice du ministère épiscopal, il semble nécessaire de préciser que le «Chemin synodal» en cours en Allemagne n’a pas la faculté d’obliger les évêques et les fidèles à assumer de nouveaux modes de gouvernance et de nouveaux modèles de doctrine et de morale.

Il ne serait pas licite d’initier dans les diocèses, avant un accord convenu au niveau de l’Eglise universelle, de nouvelles structures officielles ou doctrines, qui représenteraient une blessure portée à la communion ecclésiale et une menace pour l’unité de l’Eglise.

Comme le rappelait le Saint-Père dans la Lettre au peuple de Dieu qui est en chemin en Allemagne: «L’Eglise universelle vit dans et à partir des Eglises particulières, de même que les Eglises particulières vivent et s’épanouissent dans et à partir de l’Eglise universelle, et si elles sont séparées de l’ensemble du corps ecclésial, elles s’affaiblissent, pourrissent et meurent. D’où la nécessité de maintenir toujours vivante et efficace la communion avec l’ensemble du corps de l’Eglise» (François, Lettre au peuple de Dieu qui est en chemin en Allemagne, n. 9). C’est pourquoi il est souhaité que les propositions du Chemin des Eglises particulières en Allemagne s’insèrent dans le parcours synodal que suit l’Eglise universelle, pour un enrichissement réciproque et un témoignage de l’unité avec laquelle le corps de l’Eglise manifeste sa fidélité au Christ Seigneur.