Le Pape proche des populations de la République démocratique du Congo et du Soudan du Sud

La paix ne commence qu’en surmontant la haine, la cupidité et la rancœur

 La paix ne commence qu’en surmontant  la haine, la cupidité et la rancœur  FRA-027
05 juillet 2022

«Désamorcer la cupidité, éteindre la haine et la rancœur, fuir la corruption, fuir les tricheries et les ruses»: telle est la voie, selon le Pape François, pour poser les bases de la paix et de la réconciliation en République démocratique du Congo «si blessée et exploitée». C’est ce qu’il a souligné dans son homélie lors de la Messe célébrée dans la basilique vaticane avec la communauté congolaise de Rome, dimanche 3 juillet, le jour où il devait présider l'Eucharistie à Kinshasa, dans le cadre de son voyage prévu en Afrique — avec une étape également au Soudan du Sud — reporté en raison de problèmes au genou. En choisissant le rite zaïrois, le seul inculturé dans l'Eglise latine, le Souverain Pontife a voulu s'unir spirituellement «aux messes célébrées dans le pays selon cette intention», priant pour que dans la nation, «les chrétiens soient des témoins de paix, capables de surmonter tout sentiment de rancœur» et «de vengeance», ainsi que «la tentation que la réconciliation n'est pas possible» et «tout attachement malsain à son propre groupe qui conduit à mépriser les autres».

La réflexion de l'Evêque de Rome s'est inspirée de l'Evangile de Luc (10, 1-12.17-20) proposé par la liturgie dominicale: l'épisode dans lequel Jésus envoie les disciples «deux par deux» dans une mission qui présente trois caractéristiques: «l'équipement, le message et le style». Trois surprises, a dit François, «qui disent à tous les chrétiens comment vivre et comment construire un monde de paix».

Dans les mêmes heures, le cardinal-secrétaire d'Etat Pietro Parolin — envoyé du Pape pour le représenter en attendant de pouvoir s'y rendre personnellement — a présidé la «Célébration pour la paix et la réconciliation en République démocratique du Congo».

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