Intention de prière pour le mois de mars

Une réponse aux défis de la bioéthique

 Une réponse aux défis de la bioéthique  FRA-011
15 mars 2022

«Prions pour que, face aux nouveaux défis de la bioéthique, les chrétiens promeuvent toujours la défense de la vie par la prière et l’engagement social». Telle est l’intention du Pape François pour le mois de mars, diffusée par le Réseau mondial de prière du Pape à travers la vidéo publiée le 8 mars sur le site www.thepopevideo.org et à travers l’app Click to Pray.

Les innovations et les développements dans le domaine de la science, affirme le Pape, ont fait que la bioéthique a placé «une série de problèmes auxquels il faut répondre» et face auxquels, en toute con-science, nous ne pouvons pas «faire l’autruche».

En ce qui concerne les applications biotechnologiques la recommandation du Pape est qu’elles «doivent toujours être employées sur la base du respect de la dignité humaine». En particulier, avertit François, les embryons humains «ne peuvent pas être traités comme du matériel jetable ou comme des déchets». En effet, il y a le risque qu’eux aussi puissent faire partie de la culture du déchet, qui, comme il l’a répété à plusieurs reprises, «fait tant de dégâts» et qui ne respecte pas la vie dans son intégralité.

En outre, avertit le Pape, «nous ne pouvons pas non plus laisser le profit économique conditionner la recherche biomédicale».

Pour réussir à comprendre ces profonds changements scientifiques, l’Evêque de Rome propose de faire preuve à leur égard d’«un discernement encore bien plus attentif». Il ne s’agit pas, explique-t-il, «de ralentir le progrès technologique», mais de l’accompagner et «de protéger à la fois la dignité humaine et le progrès». Du reste, conclut-il, «la dignité humaine ne doit pas payer le prix du progrès». Les deux choses doivent aller de pair, «de manière harmonieuse».

Selon le jésuite Frédéric Fornos, directeur international du Réseau mondial de prière du Pape, «François ne cesse d’insister sur la nécessité d’un plus grand discernement pour relever les défis de la bio-éthique, sur la nécessite du respect de la vie humaine, et en aucun cas de chercher ses intérêts propres dans des logiques de marché qui n’ont pas de limites». En reprenant les paroles du Pape, le directeur souligne que sont indispensables «des critères de discernement pour sortir de la culture du jetable» et qui promeuvent «le respect de la vie au sens intégral», de la naissance à la mort na-turelle.