Le temps de la fraternité est venu

 Le temps de la fraternité est venu  FRA-006
08 février 2022

Au terme de l’audience générale, le Pape a invité à prier pour une personne qui avait commencé à crier auparavant dans la salle Paul vi , puis, après avoir salué les divers groupes linguistiques présents, il a lancé un appel pour la Birmanie et a rappelé la célébration de la deuxième journée mondiale de fraternité humaine le 4 février et l’ouverture des jeux olympiques d’hiver à Pékin.

Il y a quelques minutes, nous avons entendu une personne qui criait, criait, qui avait quelque problème, je ne sais pas si c’était physique, psychique, spirituel: mais c’est un de nos frères en difficulté. Je voudrais terminer en priant pour lui, notre frère qui souffre, pauvre homme: s’il criait, c’est qu’il souffre, qu’il a quelque besoin. Ne soyons pas sourds aux besoins de ce frère. Prions ensemble Notre-Dame pour lui: Je vous salue Marie,...

Allez, courage, dans cette communion de tous les saints que nous avons au ciel et sur la terre: le Seigneur ne nous abandonne pas. Merci.

Depuis un an maintenant, nous observons avec douleur, les violences qui ensanglantent la Birmanie. Je fais mien l’appel lancé par les évêques birmans à la communauté internationale pour qu’elle œuvre à la réconciliation entre les parties concernées. Nous ne pouvons pas détourner le regard de la souffrance de tant de frères et sœurs. Demandons à Dieu, dans la prière, la consolation pour cette population martyrisée. Confions-Lui les efforts de paix.

Après-demain, le 4 février, nous célébrerons la deuxième Journée internationale de la fraternité humaine. C’est un motif de satisfaction que les nations du monde entier se joignent à cette célébration, visant à promouvoir le dialogue interreligieux et interculturel, comme le préconise également le Document sur la Fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune, signé le 4 février 2019 à Abu Dhabi par le grand imam d’Al-Azhar, Ahmad Al-Tayyib, et moi-même. Fraternité signifie tendre la main aux autres, les respecter et les écouter avec un cœur ouvert. Je souhaite que des mesures concrètes seront prises, avec les -croyants d’autres religions et les personnes de bonne volonté, pour affirmer qu’aujourd’hui est le temps de la fraternité, évitant d’alimenter les guerres, les divisions et les fermetures. Prions et engageons-nous chaque jour pour que tous nous puissions vivre en paix comme frères et sœurs.

Les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver sont sur le point de s’ouvrir à Pékin, respectivement le 4 février et le 4 mars. Je salue chaleureusement tous les participants, je souhaite aux organisateurs le meilleur succès et aux athlètes de donner le meilleur d’eux-mêmes. Le sport, avec son langage universel, peut jeter des ponts d’amitié et de solidarité entre personnes et peuples de toutes cultures et religions. C’est pourquoi j’ai apprécié le fait que le Comité olympique international ait ajouté le mot Communiter, c’est-à-dire Ensemble, à la devise olympique historique Citius, Altius, FortiusPlus vite, Plus haut, Plus fort — afin que les Jeux olympiques fassent croitre un monde plus fraternel.

Avec une pensée particulière, j’embrasse tout le monde paralympique. Nous gagnerons ensemble la médaille la plus importante si l’exemple des athlètes porteurs de handicap aide tout le monde à surmonter les préjugés et les peurs et à rendre nos communautés plus accueillantes et inclusives. C’est la vraie médaille d’or! Je suis également avec attention et émotion les histoires personnelles des athlètes réfugiés. Que leurs témoignages contribuent à encourager les sociétés civiles à s’ouvrir avec toujours plus de confiance à tous, sans laisser personne en retrait. Je souhaite à la grande famille olympique et paralympique de vivre une expérience unique de fraternité humaine et de paix. Heureux les artisans de paix! (Mt 5, 9)