Lors de l’Angelus du 28 novembre le Pape a tracé une «carte géographique de la douleur»

Migrants: orienter les efforts vers des solutions respectueuses de l’humanité

Migrants stand near a fire on abandoned train tracks at a makeshift migrant camp at Loon Beach in ...
30 novembre 2021

Des migrants «morts dans la Manche» à «ceux qui se trouvent aux frontières de la Biélorussie, dont beaucoup sont des enfants»; de «qui se noient en Méditerranée» à «ceux qui sont rapatriés en Afrique du Nord» en étant «capturés par des trafiquants qui en font des esclaves: ils vendent les femmes et torturent les hommes». Il s'agit d'une véritable «carte» avec les coordonnées du dramatique phénomène migratoire, qu’a «dessinée» le Pape François lors de l'Angelus dominical; une «carte géographique de la douleur» que le Souverain Pontife indique à ceux qui «peuvent contribuer à la résolution de ces problèmes, en particulier les autorités civiles et militaires, afin que la compréhension et le dialogue l'emportent finalement sur toute forme d'instrumentalisation et orientent la volonté et les efforts vers des solutions qui respectent l'humanité de ces personnes». La réflexion à la fin de la prière mariale a été une fois de plus inspirée par les organisateurs du festival interculturel de Giavera, présents dimanche sur la place Saint-Pierre avec un immense drapeau composé de ceux «cousus» par les nombreuses nationalités participant au projet d'inclusion et d'intégration dirigé par un prêtre de Trévise. Et «bienvenue» est également le mot-clé du message envoyé par l'Evêque de Rome à l'Organisation internationale pour les migrations à l'occasion de son 70e anniversaire. Lu lundi 29 novembre par le cardinal-secrétaire d'Etat, le texte papal rappelle que les migrants ne sont pas une monnaie d'échange, mais de vraies personnes, et que la souffrance et le désespoir ne peuvent être exploités à des fins politiques.

Page 3