L’Europe ne réussit pas à trouver une stratégie commune sur les réfugiés

La nuit de Kaboul

A woman and children wait for transportation to the terminal at Hamid Karzai International Airport, ...
24 août 2021

Un soldat afghan est mort et trois autres ont été blessés, le lundi 23 août, dans une fusillade avec un groupe armé aux environs de l’aéroport de Kaboul, où s’amassent des centaines de personnes qui veulent quitter le pays.  Ce n’est que  le dernier épisode d’un drame qui se consume lentement: la désagrégation d’un pays, une crise humanitaire dévastatrice. Dimanche 22 août, en douze heures, environ  3.400 personnes ont été évacuées de Kaboul à  bord de 39 avions de l’Otan et environ  1.700 personnes à bord de huit avions de l’aviation américaine. Ce même dimanche, sept personnes sont mortes dans des bousculades pour rejoindre l’aéroport de  la capitale.  

Cela se produit alors qu’en Europe, on continue à discuter pour parvenir à une stratégie commune face à la nouvelle vague de réfugiés. Entre la Grèce, qui élève une barrière  de 40 kilomètres à la frontière avec la Turquie et la Slovénie qui a déclaré que  «l’Europe n’ouvrira pas de couloirs pour les migrants afghans», le président du parlement de l’Union européenne, réplique: «Tous les pays doivent se sentir  impliqués dans  la question afghane et un effort de solidarité doit être accompli».