Promouvoir la culture de la paix

Le dimanche 20 juillet, Léon XIV a présidé la Messe dans la basilique-cathédrale Saint-Pancrace d’Albano Laziale à laquelle de nombreux fidèles ont participé. A son arrivée, l’Evêque de Rome a été salué par les autorités religieuses et civiles. Puis il a reçu une assiette en argent avec son emblème. Ce don avait été préparé pour la prise de possession du titre de l’église suburbicaire d’Albano que le cardinal Robert Francis Prevost aurait dû recevoir le 12 mai dernier, en la fête de la Saint-Pancrace. Un rendez-vous manqué après son élection au siège de Pierre, mais qui est resté dans le cœur de Léon XIV: «Comme vous le savez, je devais arriver le 12 mai, mais l’Esprit Saint en a décidé autrement — a-t-il déclaré lors de son homélie. Mais je suis vraiment heureux et c’est avec cette fraternité, cette joie chrétienne, que je vous salue tous ici présents». Au terme de la Messe, Léon XIV s’est recueilli devant l’icône de la Vierge de la Rotonda, provenant du sanc-tuaire homonyme d’Albano placée dans la basilique à l’occasion.

Puis, peu avant 11h00, Léon XIV est reparti vers la Villa Barberini à Castel Gandolfo. Sur le chemin, le Souverain Pontife a eu une brève conversation avec quelques journalistes qui l’ont arrêté. Prier pour la paix et convaincre les parties de s’asseoir à une table pour négocier, telles sont les idées que Léon XIV a exprimées. Le Saint-Père en a profité pour relancer l’invitation au dialogue et surtout à déposer les armes car «le monde en a assez, il y a tant de conflits, tant de guerres, nous devons vraiment œuvrer pour la paix, prier avec confiance en Dieu mais aussi œuvrer» dans ce sens. Evoquant l’entretien téléphonique qu’il a eu vendredi 18 juillet avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu — au lendemain du raid israélien contre la paroisse de la Sainte-Famille à Gaza —, le Pape a rappelé «la nécessité de protéger les lieux sacrés de toutes les religions», en œuvrant ensemble dans «le respect des personnes» pour mettre fin à «tant de violence, tant de haine, tant de guerres». Lors de cette conversation téléphonique, Léon XIV avait souligné l’importance de redonner «un élan au processus de négociation» et de parvenir à un cessez-le-feu et à la fin de la guerre, en exprimant sa préoccupation «pour la situation humanitaire dramatique de la population de Gaza, dont le prix déchirant est payé en particulier par les enfants, les personnes âgées et les malades». Immédiatement après, à 12h00, depuis la place de la Liberté à Castel Gandolfo, le Souverain Pontife a guidé la prière mariale de l’Angelus, au cours de laquelle il a lancé un fort appel pour la paix.