
«Nous ne sommes pas des touristes de l’esprit. Nous sommes des pèlerins de sens. Nous arrivons avec des sacs à dos remplis de doutes, de blessures, de chants et d’espérance. Et avec une certitude dans le cœur: le Christ est vivant. Et il nous appelle»: telles sont les paroles qui ont résonné dans la basilique Santa Maria in Trastevere vendredi 1er août lors d’une Messe célébrée par Mgr Fisichella pour la proclamation officielle du Manifeste des jeunes chrétiens d’Europe.
Ce document, présenté le 2 juillet au Bureau de presse du Saint-Siège, place les jeunes au centre et, comptant sur le soutien de nombreuses conférences épiscopales, diocèses, paroisses et mouvements ecclésiaux, cherche à répondre aux questions de sens que sous-tendent les dérives démographiques, sociales, économiques et politiques à travers un outil simple mais puissant: se mettre en chemin.
Le projet est né grâce à une impulsion de la Conférence épiscopale espagnole, puis a ensuite pris forme dans une perspective européenne qui «ne se termine pas à Rome, mais commence à Rome» pour se poursuivre jusqu’à Saint-Jacques en 2027 et Jérusalem en 2033.
Trouver des personnes de confiance, des lieux de dialogue, des communautés où ils peuvent être écoutés: tels étaient les besoins exprimés par les centaines de jeunes présents à la célébration, qui s’est conclue par des accolades et des chants empli de rêves (guglielmo gallone).