· Cité du Vatican ·

Aux côtés des communautés ecclésiales du Moyen-Orient

Pour un soutien concret

 Pour un soutien concret  FRA-004
07 avril 2025

La «Collecte pour la Terre Sainte» naît de la volonté des Papes de maintenir un lien fort entre tous les chrétiens du monde et les Lieux Saints. Celle-ci représente la principale source de subsistance pour la vie autour des Lieux saints et constitue l’instrument avec lequel l’Eglise assure sa présence aux côtés des communautés ecclésiales du Moyen-Orient. A travers l’Exhortation apostolique Nobis in animo (25 mars 1974), le saint Pape Paul vi a donné un élan décisif en faveur de la Terre Sainte, qu’il avait visitée lors de son pèlerinage historique de 1964.

A travers la Collecte, la Custodie franciscaine peut mener à bien sa mission fondamentale: préserver les Lieux saints, les pierres de la mémoire, et encourager la présence chrétienne, les pierres vivantes de la Terre Sainte. Cela a lieu à travers de nombreuses activités de solidarité, comme l’entretien des structures pastorales, éducatives, d’assistance, médicales et sociales.

En règle générale, la Custodie de Terre Sainte reçoit 65% des revenus de la Collecte, tandis que les 35% restants sont destinés au Dicastère pour les Eglises orientales, qui veille à leur distribution.

Les territoires mentionnés par les Ecritures Saintes dans le récit de l’histoire salvifique, qui bénéficient, sous diverses formes, du soutien provenant de la Collecte sont: Jérusalem, Palestine, Israël, Jordanie, Chypre, Syrie, Liban, Egypte, Ethiopie, Erythrée, Turquie, Iran et Irak. Autant de pays qui font face à des défis de diverses natures et le Dicastère pour les Eglises orientales intervient pour soutenir les communautés locales, avec une attention particulière pour la vie des Eglises et de leurs œuvres. Une allocation ordinaire annuelle est versée à toutes les éparchies orientales et latines de ces pays, à l’exception de l’Ethiopie, où l’Eglise latine est confiée au soin du Dicastère pour l’évangélisation. La contribution reçue permet de maintenir vivante la présence ecclésiale à travers le soutien aux prêtres, aux religieux, aux institutions, aux familles et aux initiatives pastorales. La Collecte représente donc une aide concrète pour préserver la présence chrétienne en Terre Sainte et dans tout le Moyen-Orient, dans des contextes marqués par des difficultés sociales, économiques et politiques.

Le diocèse patriarcal de Jérusalem des Latins, la Custodie franciscaine, ainsi que d’autres Eglises et instituts religieux, sont engagés dans la formation scolaire des jeunes de Terre Sainte et, avec le secrétariat à la solidarité, sont soutenus par les revenus de la Collecte.

La guerre à Gaza, l’augmentation du chômage et le manque de tourisme ont eu une influence négative sur la situation économique générale des écoles en Palestine. C’est pourquoi le Dicastère réserve une attention particulière pour les urgences et garantit que la formation se poursuit de façon ininterrompue et demeure accessible à tous les élèves.

Une prestigieuse institution qui assure la formation académique est la Bethlehem University, dans laquelle près de 3.300 jeunes, musulmans et chrétiens, reçoivent une formation intellectuelle et humaine dans l’espoir de s’engager dans la construction d’un pays où règne le respect réciproque et où la dignité de la personne humaine est préservée. Dans ce sens, l’engagement des Frères des Ecoles chrétiennes dans la gestion de l’université est louable.

Il ne faut pas non plus oublier que grâce à la Collecte, des contributions peuvent être versées aux séminaires, aux maisons de formation religieuse et aux institutions culturelles dans les territoires de compétence, en soutenant sous diverses formes (bourses d’études, frais universitaires et autres nécessités diverses), y compris à Rome, de jeunes séminaristes et prêtres, religieux et religieuses et, dans la mesure des fonds disponibles, certains laïcs.

L’Année Sainte a commencé le 24 décembre 2024, quand le Pape François a inauguré le Jubilé de l’espérance en ouvrant la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre au Vatican. Ce temps de grâce est également une invitation à semer l’espérance, en particulier pour ceux qui ont des difficultés à la trouver. A travers la prière incessante et l’engagement des personnes de bonne volonté, il est possible d’offrir un soutien concret: aider une famille en difficulté, accompagner un enfant sur son chemin futur, assurer une assistance aux réfugiés et aux déplacés, soutenir la formation des prêtres et des religieux, et contribuer à la conservation des Lieux Saints. Le souhait est que cette Année jubilaire soit pour tous une occasion de renouveau et de solidarité, afin que l’espérance resplendisse surtout dans le cœur de ceux qui en ont le plus besoin.