
«L’artiste possède une lumière qui brille à travers lui, mais il ne sait pas d’où elle vient»: c’est ce que disait Michael Lons-dale, acteur mais également président les neuf dernières années de sa vie de la Diaconie de la Beauté, un mouvement né à Rome en octobre 2012 à l’occasion du Synode sur la nouvelle évangélisation comme service pour restituer les artistes à la beauté et la beauté aux artistes, afin qu’ils puissent devenir à leur tour témoins de la beauté de Dieu.
Une représentation de la Diaconie, guidée par la fondatrice Anne Facérias, a participé au Jubilé des artistes. Le pèlerinage de l’Année Sainte coïncide avec le Symposium que le mouvement tient chaque année autour du 18 février, mémoire liturgique de Fra Angelico, proclamé patron universel des artistes par Jean-Paul ii en 1982.
«Nos sociétés — a souligné la fondatrice — souffrent d’un manque de beauté, de sens et de spiritualité. Et dans une société individualiste, privée de points de référence et coupée de ses racines, l’artiste est en crise de sujet, d’identité et de message. Car l’art n’est pas autosuffisant; sa seule raison d’être, c’est d’exprimer la trans-cendance et la verticalité de l’être humain, croyant ou non». (isabella piro)