· Cité du Vatican ·

Décès du cardinal espagnol Miguel Ángel Ayuso Guixot

SS Francesco
28 novembre 2024

Le lundi 25 novembre, le cardinal espagnol Miguel Angel Ayuso Guixot, préfet du Dicastère pour le dialogue interreligieux est décédé à l’âge de 72 ans. Missionnaire combonien, il était né à Séville, en Espagne, le 17 juin 1952. Après être entré dans la congrégation fondée par saint Daniel Comboni, il avait émis sa profession perpétuelle le 2 mai 1980 et avait été ordonné prêtre le 20 septembre de la même année. Il était président de l’Institut pontifical d’études arabes et d’islamologie (Pisai) quand, le 30 juin 2012, Benoît xvi l’avait nommé secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Le 29 janvier 2016 il avait été élu par le Pape François évêque titulaire de Luperciana, et avait reçu l’ordination épiscopale le 19 mars suivant dans la basilique Saint-Pierre. Le 25 mai 2019 il avait succédé au cardinal Jean-Louis Tauran comme président du même Conseil pontifical. Au cours du Consistoire du 5 octobre de la même année, il avait été créé et publié cardinal de la diaconie de San Girolamo della Carità a via Giulia. Le 6 juin 2022 en application de la nouvelle -Constitution apostolique Praedicate Evangelium il avait été confirmé préfet du Dicastère pour le dialogue interreligieux. Les funérailles du cardinal Ayuso Guixot ont été célébrées le 27 novembre dans la basilique Saint-Pierre par le cardinal doyen Giovanni Battista Re, en présence du Pape François. Auparavant le Pape avait adressé le télégramme suivant au vicaire général de la Congrégation, le père David Costa Domingues:

Ayant appris la nouvelle de la disparition du cher cardinal Miguel Ángel Ayuso Guixot, fils spirituel de saint Daniel Comboni, qui a eu lieu au terme d’une longue maladie supportée avec une grande foi dans le Seigneur, j’exprime ma proximité à la congrégation des comboniens du Sacré-Cœur de Jésus, ainsi qu’à la famille du regretté cardinal et à tous ceux qui l’ont connu et estimé, en rappelant avec affection et admiration ce frère qui a servi l’Evangile et l’Eglise avec un dévouement exemplaire et une délicatesse d’esprit. Je pense avec gratitude au ministère qu’il a accompli d’abord comme missionnaire zélé en Egypte et au Soudan, puis comme président de l’Institut pontifical d’études arabes et d’islamologie, et enfin au service de la Curie romaine au Dicastère pour le dialogue interreligieux, dont il devint le préfet. Dans chaque œuvre apostolique, il fut toujours animé par le désir de témoigner, avec douceur et sagesse, de l’amour de Dieu pour l’homme en œuvrant pour la fraternité entre les peuples et les religions. J’élève ma prière au père miséricordieux afin que, par l’intercession de la bienheureuse Vierge Marie, il accueille ce serviteur fidèle dans la Jérusalem céleste, et je donne de tout cœur ma bénédiction à ceux qui pleurent sa disparition terrestre.

François