· Cité du Vatican ·

Lors des Angelus François renouvelle son appel pour le Moyen-Orient, l’Ukraine, la Birmanie et toutes les zones en conflit

Dialogue et négociation pour ouvrir des chemins de pacification

Palestinians flee a makeshift camp for displaced people in Khan Yunis in the southern Gaza Strip ...
22 août 2024

Que des «chemins» de paix puissent s’ouvrir par le «dialogue» et la «négociation», non pas par les «actions» et les «réactions violentes». C'est ce qu'a rappelé le Pape François ces jours-ci, qui, à ses appels réitérés pour la fin des hostilités — au Moyen-Orient comme en Ukraine, en Birmanie, au Soudan et dans d'autres zones en conflits — a uni le 18 août une prière spéciale pour les travailleurs humanitaires, «en particulier pour ceux qui sont morts ou ont été blessés en apportant de l'aide aux personnes touchées par les guerres et les catastrophes». Avec leur engagement, ils «montrent — a-t-il dit sur le compte @Pontifex_fr — que nous pouvons tous être “frères” en prenant soin des autres».

Les préoccupations et les espérances de François ont résonné notamment au cours des deux rencontres de prière mariale du 15 et du 18 août. Lors de l’Angelus de la solennité de l’Assomption, le Souverain Pontife a voulu confier une fois de plus à Marie, Reine de la paix «les angoisses et les douleurs des populations qui, dans de nombreuses régions du monde, souffrent en raison de tensions sociales et de guerres». En manifestant sa «préoccupation» pour la «situation humanitaire très grave à Gaza», le Pape a demandé «que cesse le feu sur tous les fronts, que les otages soient libérés et que la population épuisée soit aidée», encourageant les parties «à faire tous les efforts possibles» pour que le conflit «ne s’étende pas» et «à emprunter les voies de la négociation pour que cette tragédie prenne fin au plus tôt». Une espérance renouvelée au terme de l’Angelus du 18 août sur la place Saint-Pierre: «Continuons à prier — telle a été son invitation — pour que des chemins de paix puissent s’ouvrir» au Moyen-Orient et «chaque zone de guerre, avec l’engagement au dialogue et à la négociation, en s’abstenant d’actions et de réactions violentes».

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