· Cité du Vatican ·

Un israélien et un palestinien ensemble pour un témoignage de pardon

L’espérance de paix dans le geste fraternel de Maoz et Aziz

 L’espérance de paix dans le geste fraternel de Maoz  et Aziz  FRA-021
23 mai 2024

Une image: l'étreinte de Maoz Inon, Israélien, dont les parents ont été tués lors de l'attaque terroriste du Hamas le 7 octobre, et d'Aziz Sarah, Palestinien, qui a perdu son frère dans la guerre qui a suivi cette attaque terrible, avec le Pape François à la fin de leur témoignage émouvant.

Un moment: le silence demandé par le Souverain Pontife immédiatement après leurs paroles; un silence rompu seulement par le Saint-Père pour invoquer le don et le courage de la paix, afin que cesse la guerre en Terre Sainte et tous les autres conflits qui ensanglantent le monde.

C'est ce que les 12.500 personnes présentes dans les Arènes samedi matin pour la rencontre la plus attendue de la visite du Pape à Vérone garderont dans leur cœur et dans leur mémoire. Des représentants de différentes réalités de la société civile, des mouvements populaires italiens et internationaux se sont réunis ici pour participer aux «Arènes de la Paix 2024».

Pour une fois ce ne sont pas les airs d'un opéra qui se sont élevés dans l'antique et évocateur amphithéâtre romain, mais les appels à la paix lancés, sur scène ou en vidéo, par ceux qui ont pris la parole pour apporter leur témoignage à cette importante réunion; celui du vieux philosophe centenaire Edgar Morin, depuis son lit d'hôpital, a été particulièrement émouvant.

Des appels auxquels s'est ajouté le dernier, fort et sincère, de François après avoir écouté les témoignages des deux jeunes entrepreneurs, qui ont parlé en s'embrassant et ont été salués par une standing ovation, et après les appels qui lui ont été lancés dans des vidéos par des femmes et des mères juives et palestiniennes. (gaetano vallini)