L’Ukraine martyrisée, la Palestine et Israël, la Birmanie «qui sont en guerre», et «tant d’autres pays»: une sorte de carte géographique de la douleur dont le Pape François actualise constamment les fron-tières, en exhortant à prier pour la paix partout où retentit le fracas des armes.
Au cours de l’audience générale place Saint-Pierre, comme au cours du Regina caeli, le Pape a souligné inlassablement que «la guerre est toujours un échec, et ceux qui y gagnent le plus sont les fabricants d’armes». D’où l’invitation à invoquer la paix pour le pays d’Europe de l’est qui «souffre tant», en rappelant en particulier les «jeunes soldats» ukrainiens qui «vont mourir»; mais aussi «pour le Moyen-Orient», en particulier «pour Gaza», victime d’attaques constantes, et «pour la paix entre la Palestine et Israël» afin que, a-t-il souhaité, «il y ait deux Etats libres, et entretenant de bonnes relations». Le Pape a également exprimé sa préoccupation pour la Birmanie qu’il a visité en novembre 2017, et pour tout autre pays en conflit. Auparavant, il avait consacré sa catéchèse aux trois vertus théologales: la foi, l’espérance et la charité.