La flambée de violence en Haïti échappe à tout contrôle. Le 4 mars dernier des bandes lourdement armées ont à nouveau attaqué l’aéroport international de la capitale Port-au-Prince. A la suite de l’assaut du 2 mars, des bandes criminelles se disputant de larges portions de territoire ont ouvert le feu sur les installations de l'aéroport: une tentative d'intrusion sur la piste, selon les médias locaux, a été repoussée par la police et les forces armées haïtiennes. Tous les vols au départ et à l'arrivée de l'aéroport ont été annulés. «La situation est terrifiante», témoigne à l'agence Fides sœur Marcella Catozza, missionnaire franciscaine, engagée depuis des années dans des activités pastorales et caritatives en Haïti. «Des bandes ont pris d'assaut tous les aéroports du pays pour arrêter le premier ministre Ariel Henry, qui rentrait de Nairobi», rapporte la religieuse. Celui-ci s'était rendu au Kenya la semaine précédente, où il avait officialisé un accord avec le président William Ruto pour consolider la Mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti, approuvée par l' onu . Malgré l'état d'urgence et le couvre-feu en vigueur depuis le 3 mars, des dizaines de milliers de personnes quittent la capitale, sous le choc et la crainte d'une aggravation de la situation.
07 mars 2024
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