· Cité du Vatican ·

Le vœu de Rachel, mère d’un otage à Gaza

«Bon Carême à nos amis chrétiens»

 «Bon Carême  à nos amis chrétiens»  FRA-008
22 février 2024

Elle avait souhaité «un saint et heureux Noël» au Pape François à travers une vidéo diffusée le 23 décembre, et un mois auparavant, elle l’avait salué en personne, appréciant son attitude «solidaire et pleine de compassion». Aujourd’hui, sous le signe d’une amitié qui se poursuit et se consolide, Rachel Gold-berg-Polin — la mère de Hersh, l’un des otages enlevés par le Hamas le 7 octobre dernier — s’adresse à nouveau dans une vidéo «aux amis chrétiens dans le monde» qui ont commencé le Carême mercredi 14 février.

«Aujourd’hui — dit Rachel dans la vidéo — est le 131e jour (depuis l’enlèvement de son fils, ndr), et c’est aussi Mercredi des Cendres pour nos voisins et amis chrétiens dans le monde, qui nous ont apporté tant de soutien à nous personnellement ainsi qu’aux familles des otages. Je désire donc vous souhaiter un Carême riche de sens et de signification».

La mère de Hersh rappelle que le Carême est la période de quarante jours avant le Samedi Saint, qui précède Pâques et, ajoute-t-elle, «ce sont quarante jours que de nombreux chrétiens consacrent au repentir et à l’auto-réflexion, en faisant l’aumône et en s’abstenant de s’adonner à certains plaisirs. Cela sert à favoriser un lien spirituel plus profond». Le souhait qu’elle adresse à tous est d’«un Carême très fécond». «Et continuons également de prier — conclut-elle — afin que Hersh et tous les otages retournent chez eux bien, bien avant Pâques, immédiatement, bientôt».

Les paroles prononcées précédemment par Rachel Goldberg-Polin avaient été empreintes de la même espérance tenace. Et dans la vidéo à la veille de Noël dernier, adressée en particulier à François, elle avait remercié le Pape pour sa participation à la douleur des familles des otages, qui vivent depuis plus de quatre mois dans une terrible attente. «Nous avons été très émus par votre préoccupation pour tous les enfants de Dieu», avait-elle dit, en montrant en chaque occasion la conviction que c’est précisément le partage de la souffrance qui est à la base d’une paix véritablement solide.

Alessandro De Carolis