L’étreinte au monde

Une étreinte idéalement grande comme la colonnade du Bernin, formée par de nombreux jeunes se tenant par la main pour symboliser la fraternité humaine. Chaque jeune portait un tee-shirt sur lequel était reproduit le drapeau d'un pays. Pendant ce temps, sur la place Saint-Pierre — et dans le monde entier sur les médias du Vatican, rai 1 et en streaming sur les plateformes sociales de la Fondation Fratelli tutti — les notes de la célèbre chanson We are the world étaient diffusées. Ce fut l'un des moments les plus significatifs de la première Rencontre mondiale de la fraternité humaine, qui s'est déroulée le samedi 10 juin après-midi sur la place Saint-Pierre. L'initiative — qui a donné lieu à un débat le matin et à un débat public l'après-midi — a été promue par l'institution s'inspirant de l'encyclique du même nom du Pape François. Le thème choisi pour cette édition était «#Not alone». Une rencontre, présentée par Carlo Conti, au cours de laquelle musique et témoignages ont alterné avec des retransmissions en direct depuis huit places dans le monde. Autre moment important, la signature de la Déclaration sur la fraternité humaine, préparée le matin par trente Prix Nobel. Le texte, qui sonne comme un appel à la paix et à la justice sociale, a été lu par Nadia Murad, militante des droits de l'homme en Irak et Prix Nobel de la paix 2018, et le Bengali Muhammed Yunus, promoteur du microcrédit, qui a reçu le Prix Nobel en 2006. «Nous voulons crier au monde au nom de la fraternité: plus de guerre! Le cardinal Pietro Parolin, signataire de la Déclaration, a déclaré que "nous avons tant de problèmes dans le monde, mais nous avons aussi une répon-se: c'est la “route de la fraternité”, que l'Eglise “a toujours indiquée au monde et que le Pape François a reprise de manière très précise et déterminée dans l'encyclique Fratelli tutti». Le cardinal Mauro Gambetti, président de la Fondation, a lu le message du Pape.