«La paix ne peut jamais se faire par la fermeture». Convaincu que «la paix se fait toujours en ouvrant des canaux», le Pape François a conclu son voyage en Hongrie en appelant à «ouvrir des relations, des canaux d'amitié». Répondant aux questions des journalistes sur le vol de retour de Budapest, le 30 mai, le Saint-Père est revenu sur les aspirations à la paix du peuple ukrainien martyr, auxquelles il a fait référence à plusieurs reprises au cours de sa visite de trois jours dans la capitale. A la question d’un journaliste selon laquelle le Premier ministre ukrainien a demandé de l’aide au Pape pour ramener les enfants emmenés de force en Russie, François a répondu «oui, parce que le Saint-Siège a servi d’intermédiaire dans certaines situations d’échange de prisonniers et, par l’intermédiaire de l’ambassade… Le Saint-Siège est prêt à le faire parce que c’est juste, c’est une chose juste et nous devons aider, aider à ce qu’il ne s’agisse pas d’un casus belli, mais d’un cas humain».
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