Le Pape François est arrivé mardi 31 janvier en République démocratique du Congo, première étape de son pèlerinage apostolique en Afrique qui le conduira également au Soudan du Sud. Au cours du vol, avant son arrivée dans la capitale Kinshasa, le Pape a profité de l'occasion pour demander une fois de plus une solution à la souffrance de tant de migrants qui frappent aux frontières de l'Europe, tentant de traverser le désert du Sahara pour finir, souvent, dans les centres d’arrivée inhumains définis par le Pape comme les «camps de concentration libyens ». La prière silencieuse que François a demandée aux personnes présentes alors que l'avion traversait le désert à perte de vue était touchante.
Après avoir salué les journalistes à bord comme à son habitude, le Pape les a remerciés de braquer les projecteurs de l'information sur la République démocratique du Congo et le Soudan du Sud. «J'aurais aussi aimé aller à Goma, a-t-dit, mais avec la guerre, on ne peut pas s’y rendre. Il n'y aura que Kin-shasa et Juba. A partir de là, nous ferons tout. Merci d'être ici avec moi, tous ensemble. Merci pour votre travail, qui est important, il aide beaucoup, parce qu'il atteint les personnes qui suivent cette visite, tout comme les images ainsi que vos réflexions, vos réflexions sur le voyage. Merci beaucoup».
A son arrivée, le Pape a été accueilli par des chants et des danses traditionnels tandis que deux enfants vêtus de blanc lui offraient des fleurs. Après la présentation des délégations, François a quitté l'aéroport pour se rendre au Palais de la Nation, où étaient prévues la cérémonie de bienvenue, la visite au président de la République, M. Félix Tshisekedi, et la rencontre avec les autorités et le corps diplomatique. Mercredi 1er février, il a célébré la Messe à l’aéroport de N’dolo en présence de plus d’un million de fidèles et dans l’après-midi, il a d’abord rencontré des victimes de la violence dans l’Est du pays, puis des représentants de diverses œuvres caritatives présentes en rdc .
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