«On ne peut rester indifférents» face au drame de «l'Ukraine tourmentée, qui a tant besoin de proximité, de réconfort et surtout de paix». L'appel du Pape François naît de l’attaque de missiles qui, samedi 14 janvier à Dnipro, «a fait de nombreuses victimes civiles, dont des enfants». Lors de l'audience générale du 18 janvier, le Souverain Pontife est revenu en pensée sur cet «épisode tragique», faisant sienne «la douleur déchirante des familles».
Le jour où débute la Semaine œcuménique, l'Evêque de Rome a également rappelé les nombreux chrétiens qui «souffrent de la violence dans leur chair» en particulier le prêtre nigérian Isaac Achi «tué dimanche dernier dans sa maison paroissiale», et le voyage imminent en République démocratique du Congo, «un pays — a-t-il dit — que je visiterai à la fin de ce mois et que je recommande à vos prières».
Auparavant, poursuivant sa catéchèse sur le thème «La passion de l'évangélisation: le zèle apostolique du croyant», François avait exploré la figure de Jésus comme modèle d'annonce, appelant à des pasteurs au cœur proche de tous. Un cœur capable de souffrir et de prendre des risques, car — a-t-il expliqué — «il ne faut pas être le berger de soi-même, mais le berger de tous».
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