· Cité du Vatican ·

L’Evangile en poche

Relever le défi de la fraternité

 Relever  le défi  de la fraternité  FRA-002
12 janvier 2023

Quel est le lien entre la révélation de Jésus comme Fils de Dieu, dans la bouche de Jean-Baptiste à la fin de cet Evangile, et sa désignation au début comme l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde? Chaque dimanche nous entendons ces mots: «Voici l’agneau de Dieu». Est-ce l’agneau pascal dont le sang, répandu sur les linteaux des portes, protégeait les hébreux lors du passage de l’ange exterminateur avant la sortie d’Egypte ou le serviteur souffrant chanté par Isaïe qui n’ouvre pas la bouche tel un agneau qu’on mène à l’abattoir?

La bonne nouvelle de l’Evangile, c’est précisément que Dieu lui-même prend la place de la victime innocente pour arracher l’humanité à la violence. Plus besoin de sacrifice pour apaiser la colère d’un Dieu imaginaire: Tu ne voulais ni offrande, ni sacrifice, tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit: «Voici, je viens». La paix offerte par le ressuscité en montrant ses mains et son côté transpercé, signifie qu’en Dieu le désir de communion l’emporte sur notre violence. Dieu est à chercher au côté de ceux que la violence défigure, et il n’est pas besoin d’offrir de sacrifices pour lui plaire: «Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole: c'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices, vous n'auriez pas condamné ceux qui n'ont commis aucune faute» dit Jésus aux pharisiens.

Nous présenter comme disciples de l’Agneau nous engage à œuvrer à la réconciliation, à rejeter la jalousie, la haine de l’autre, à relever le défi de la fraternité qui sera la manifestation de la présence de Dieu au monde aujourd’hui. Les épreuves n’épargnent personne, il suffit d’ouvrir les yeux. Il serait plus qu’indécent qu’en ce début d’année nous souhaitions qu’elles tombent plutôt sur les autres. Demandons plutôt la grâce de les traverser sans perdre l’espérance!

Bruno Lachnitt
Aumônier national catholique des prisons de France et d’Outre-Mer


D’être impie à apôtre

Avant de vivre, en Dieu, j’étais impie, je m’abandonnais

au mal, refusais mon Je, fuyais mon futur, je hurlais!

A la suite de mon Fiat, Jésus a arraché pour toujours,

en mon cœur, le péché, afin de m’ouvrir à être amour.


L’Esprit, Jésus et moi

Je laisse l’Esprit me guider en mes jours; Il me convie,

m’aide à suivre Jésus; ma vie change, je suis apôtre!

Ainsi, comme Jean le Baptiste, je vois le Christ dans ma vie;

Il apporte paix et Espérance en mon âme et celle de l’autre.

Franck Widro

L’Evangile en poche

 

Dimanche 15 janvier,
iie du Temps ordinaire

Première lecture: Is 49, 3. 5-6;

Psaume: 39

Deuxième lecture: 1 Co 1, 1-3;

Evangile: Jn 1, 29-34