Celui qui croit n'est jamais seul

«Avant de commencer, je voudrais que nous nous joignions à ceux qui, ici près de nous, rendent hommage à Benoît xvi et adresser mes pensées à celui qui fut un grand maître de la catéchèse». C'est avec ces mots que le Pape François a comme «embrassé» toutes les personnes qui ont vécu l'expérience de la rencontre et de l'écoute dans la salle Paul vi au cours de l'audience générale et aussi l'expérience de la gratitude et de l'affection, dans le style de la prière, pour l'hommage au Pape émérite dans la basilique Saint-Pierre. François a donné «voix» à la catéchèse que Benoît xvi proposait — et continue de proposer même en ces heures — avec «sa pensée vive et aimable qui «n'était pas autoréférentielle, mais ecclésiale, parce qu'il voulait toujours nous accompagner à la rencontre avec Jésus». Précisément «Jésus, le Crucifié ressuscité, le Vivant et le Seigneur», a dit François au début de la catéchèse, «était le but vers lequel le Pape Benoît nous a conduits, en nous prenant par la main. Aidez-nous à redécouvrir dans le Christ la joie de croire et l'espérance de vivre». S'adressant aux pèlerins allemands, le Souverain Pontife a ensuite relancé les mots d'ordre du voyage apostolique de Benoît xvi à Munich, Altötting et Ratisbonne (du 9 au 14 septembre 2006). Celui qui croit n'est jamais seul: «En ces jours, nous expérimentons de manière particulière combien cette communauté de foi est universelle et qu'elle ne s'arrête pas même avec la mort».(Fabrizio Peloni)