Sur les enfants ukrainiens pèse la tragédie
Au cours de l’audience générale du mercredi précédant Noël, en pensant à l’Enfant Jésus, le Pape portait dans son cœur les nombreux enfants qui souffrent de la tragédie du conflit en Ukraine. Tandis que l’on se prépare à célébrer la «fête de Dieu qui devient enfant» — a-t-il dit lors du salut en italien, en évoquant à nouveau le dramatique conflit en Europe orientale — il n’est pas possible d’oublier que «la majorité» des petits Ukrainiens «ne réussit pas à sourire». Parce que, a averti le Pape, «quand un enfant perd la capacité de sourire, c’est grave». Ces petits enfants «portent» sur eux les conséquences d’une guerre inhumaine, dure» qui laisse le «peuple ukrainien, en ce Noël, sans lumière, sans chauffage, sans les choses principales pour survivre». D’où l’exhortation à prier «le Seigneur afin qu’il apporte la paix le plus rapidement possible». Auparavant, poursuivant le cycle de catéchèses sur le discernement, le Pape avait offert une «synthèse» des «aides qui peuvent faciliter cet exercice du discernement, indispensable à la vie spirituelle», en s’arrêtant en particulier sur l’importance de l’écoute de la Parole de Dieu et de la prière à l’Esprit Saint.
Page 2