10 mai 2022
Un tableau, à l’entrée, indique, inscrit à la craie, le nombre de détenus présents: 1.885, dans un lieu qui peut en contenir 450, parmi lesquels des hommes, des femmes et des mineurs dépouillés de tout, y compris de leur dignité. Entrer dans la prison centrale de Bukavu, chef-lieu du Sud Kivu, en République démocratique du Congo, c’est comme se sentir happés dans une spirale de l’enfer. Des images difficiles à supporter. Une grande grille noire, qui sépare l’intérieur de l’extérieur indifférent, introduit dans la «cour» centrale, un espace très vaste où les détenus passent leur journée jusqu’au moment de rentrer dans leur cellule, à 16h00. Sur le sol irrégulier de la cour a ...
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