«Une guerre est toujours l’échec de l’humanité» et «il n’existe pas de guerres justes». C’est pour cette raison que l’on doit «tout tenter» en vue «d’un dialogue constructif pour arrêter la guerre et mettre fin à l’immense tragédie humanitaire qu’elle provoque». Tels sont les deux appels vibrants, les deux invitations pressantes à la prière, que le Pape François a lancés le vendredi 18 mars dans son discours adressé au congrès de la fondation «Gravissimum educationis» et dans le message envoyé aux participants aux Journées sociales catholiques européennes en cours à Bratislava.
Dans le message pour la rencontre de Bratislava François a écrit que «le sang et les larmes des enfants, les souffrances d’hommes et de femmes qui défendent leur terre ou qui fuient les bombes secouent notre conscience». Car «une fois de plus, l’humanité est menacée par un abus pervers du pouvoir et des intérêts partisans, qui condamne des personnes sans défense à subir toutes sortes de violence brutale».
Dans un entretien téléphonique avec le chancelier allemand Olaf Scholz, mercredi 16 mars, le Pape avait convenu de l’«absolue nécessité de cesser les hostilités et de chercher une solution pacifique du conflit» en Ukraine.