Ce n’est qu’en devenant «des artisans de fraternité, que nous pourrons retisser les liens d’un monde déchiré par les guerres et les violences». Le souhait du Pape François pour le nouvel an a retenti place Saint-Pierre lors de l’Angelus du 1er janvier, cinquante-cinquième journée mondiale de la paix. Après avoir célébré la Messe dans la basilique vaticane — avec une homélie dédiée en particulier aux femmes et à la violence contre celles-ci — le Pape est apparu à midi à la fenêtre du bureau privé du palais apostolique pour la récitation de la prière mariale, au terme de laquelle il a répondu aux vœux que lui a adressés le président de la République italienne, M. Sergio Matarella. La veille, dans l’après-midi, il avait participé, toujours dans la basilique vaticane, aux premières vêpres de la solennité de la Très Sainte Mère de Dieu — présidées par le cardinal Re, doyen du collège cardinalice — suivies de l’exposition du Très Saint-Sacrement, du traditionnel chant du Te Deum en conclusion de l’année civile et de la bénédiction eucharistique. Dans son homélie, François a demandé que Rome soit une ville plus accueillante et attentive aux plus vulnérables.
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