Les cris des migrants et des réfugiés en Libye — des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants détenus dans de «véritables lagers» et soumis à une «violence inhumaine» — ont retenti dans le cœur du Pape qui, a l’Angelus du dimanche 24 octobre, a dénoncé la «très grave situation» dans le pays, en faisant appel à la communauté internationale et en invoquant «des solutions communes, concrètes et durables pour la gestion des flux migratoires». Le Pape a également exprimé sa reconnaissance, à l’occasion de la journée mondiale des missions célébrée ce même dimanche aux «nombreux missionnaires — prêtres, religieux et religieuses et fidèles laïcs — qui, en première ligne, dépensent leurs énergies... pour témoigner de l’Evangile dans leur vie sur des terres qui ne connaissent pas Jésus». Auparavant, en commentant l’Evangile, François s’était arrêté sur la figure de l’aveugle Bartimée, exemple d’une «foi concrète, insistante et courageuse», comme celle d’un père qui allait perdre sa fille âgée de neuf ans, dont Jorge Bergoglio apprit l’histoire lors de son ministère épiscopale à Buenos Aires.
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