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«Un exercice de synodalité sportive», un colloque sur l’Eglise et le sport

Mettre la vie en jeu

 Mettre la vie en jeu  FRA-019
08 mai 2024

«Jésus est le vrai athlète de Dieu» avait affirmé le saint Pape Jean-
Paul ii en 2000 lors du Jubilé des sportifs. Cette phrase emblématique illustre le parallèle entre l’activité sportive et la foi catholique, lien intime et déjà séculaire.

C’est ce lien que tâchera d’approfondir le colloque «Mettre la vie en jeu» prévu au Centre Saint-Louis à Rome du 16 au 18 mai prochain. L’idée de ce colloque revient à Mme Florence Mangin, ambassadrice de France près le Saint-Siège et au cardinal José Tolentino de Mendonça, préfet du dicastère pour la culture et l’éducation.

Lors de la conférence de presse de présentation du colloque à la salle de presse du Saint-Siège (photo ci-contre), le cardinal Mendonça a souligné que «l'organisation de cette conférence a pour but d'observer le sport aujourd'hui, comprendre pourquoi il est si populaire, identifier ses risques, évaluer sa pertinence pour la construction d'une société plus fraternelle, tolérante et équitable, et discerner comment Dieu se révèle dans cette manifestation culturelle». Le colloque réunira des personnes qui appartiennent à l’Eglise catholique et d’autres pas. Le cardinal-préfet y voit «un bel exercice de “synodalité sportive”, promouvant la culture de la rencontre».

Florence Mangin a rappelé que les Jeux de Paris de 1924 s’étaient ouverts par une Messe dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, et que cette année aussi, une Messe sera célébrée dans l’église de la Madeleine à Paris, pour l’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques. L’ambassadrice a estimé que «l’olympisme est avant tout un message de paix». Dans le contexte actuel de guerre et de tensions internationales, «la trêve olympique a pour but de montrer qu’un autre chemin est possible, l’important est de proposer cette trêve comme une possible alternative», a-t-elle assuré.

Le préfet du dicastère pour la culture et l’éducation est allé dans le même sens, appelant à «ne pas sous-estimer la valeur de la trêve olympique, car c’est justement parce qu’elle est symbolique qu’elle est essentielle». (jean-benoît harel)